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mardi 22 mai 2012

Réflexion chapitre 5 - La sagesse nous mènera loin !

22 mai

J'ai senti que, dans le cinquième chapitre de son livre, Ronald Wright tente de nous réveiller, nous, les endormis, en nous rapellant que nous avons les moyens de s'en sortir. À ce propos, reconnaissons donc l'avantage que nous avons, de connaître notre histoire du passé et agissons vite puisque c'est notre dernière chance d'assurer l'avenir !

Prescription :

- Cessons de polluer;
- Partageons nos ressources : « la violence naît de l'injustice, de la pauvreté, de l'inégalité et de la violence. » (p.183);
- Réduisons notre consommation d'énergie, d'eau, de nourriture et de biens matériels;
- Favorisons les marchands indépendants;
- Contrôllons les naissances;
- Axons nos efforts sur les liens et non les biens;
- etc.

Enfin, comme Rémi Lessard l'a si bien dit : « Je préfère être de ceux et celles qui espèrent. » Cependant, l'espérance ne suffit pas : il faut agir !

Sur ce point, je me suis engagé à faire une grande différence, dans ma vie, et dans celle des autres.

À vous de jouer maintenant !

Réflexion chapitre 4 - susceptibles de vivre l'effondrement...

« Un véritable effondrement résulte de l'extinction ou de la quasi-extinction d'une société, pendant laquelle les personnes meurent ou se dispersent en très grand nombre. » (p. 124)

Effectivement, L'île de Pâques et Sumer ont subt l'extinction. Or, les Mayas et les Romains ont plutôt vécu l'effondrement qui d'ailleurs, ressemble davantage à ce que notre société actuelle est susceptible de vivre dans un avenir lointain ou rapproché. De ce point de vue, j'ai principalement retenu du quatrième chapitre du livre de Wright que « le financement et la volonté politique n'ont pas été à la hauteur de la tâche », à Athènes, par exemple. On ne saurait passer sous silence que c'est une difficulté à laquelle nous devons faire face de nos jours.

Comment se fait-il qu'à l'époque, comme aujourd'hui, ceux qui se retrouvent dans une position éminente et qui ont la possibilité d'aider la société à l'aide de changements radicaux ou de l'instauration de lois n'y font rien, ou presque? Peut-être que le sentiment d'impuissance naît de cette réalité...

Peut-être que certains pensent que si les personnes détennant le pouvoir n'y font rien, les personnes comme vous et mois n'ont pas la capacité de changer grand-chose

« Cicron prétend que Brutus a prêté de l'argent à une ville cypriote à un taux d'intérêt de 80 pour cent - de toute évidence une pratique répandue qui présageait déjà la dette du tiers-monde. »

Ce passage du livre m'a pris par surprise. En effet, je m'étais déjà demandé à quand remonte la pratique de l'endettement des pays avant tout, depuis mon cours d'économie, mais je n'y avais jamais trouvé de réponse. Quoi qu'il en soit, je suis étonnée de constater que ça remonte d'aussi loin et que ça continue d'avoir lieu encore aujourd'hui.

(...) « Les anciens Égyptiens étaient généralement assez sages pour ne pas construire sur les terres agricoles ».

On peut naître là où le sol est très fertile, par pure chance, mais une chose est certaine, nous, le peuple, avons la responsabilité de préserver nos terres. De faire ainsi demande une réflexion à long terme, un défi à relever puisque le cerveau de l'humain est conçu pour réagir à court terme en situation de crise ou lors d'un danger réel.

Tout compte fait, les Mayas comprenaient l'importance du sol et l'ont mieux conservé que ne le font les colons d'aujourd'hui, selon Wright.

jeudi 17 mai 2012

Mon engagement

17 mai 2012


Hearst (Ontario)


Je, Marie-Pier Girard, m'engage à relever les défis suivants :

Défi 1 :
Réduire mon empreinte écologique

Actions :

- Faire du composte
- Continuer à faire du recyclage
- Marcher pour me rendre au travail
- Prendre mon vélo le plus souvent possible pour me rendre à mes joutes de balle-molle


Défi 2 :
Réduire ma consommation d'eau

Actions :

- Continuer à laver mes vêtements délicats à la main
- Puiser l'eau d'une chaudière ou d'un baril plutôt que d'utiliser le boyau d'arrosage pour arroser mes fleurs dans mes platebandes
- Éviter, à tout prix, d'acheter de l'eau embouteillée


Défi 3 :
Réduire ma consommation d'énergie

Actions :

- Passer au moins une journée par semaine à l'extérieur (je vise le dimanche)
- Installer une corde à linge
- Marcher à l'épicerie, de temps en temps


Défi 4 :
Encourager l'achat - la production locale / Être engagée dans ma communauté

Actions :

- Continuer d'acheter des produits  locaux aux marchés  estivals organisés par le groupe Agriva
- Éviter de magasiner chez des Corporations et focuser sur les marchands locaux
- Continuer de siéger à des Conseils d'administrations et à des comités
- Aider ma mère à entretenir son jardin


En plus, je me suis investie dans le comité action qui appuie le  développement durable. Ensemble, nous allons travailler à développer des actions déjà entreprises telles que :


- l'installation de supports à vélo au Centre-ville;
- l'installation d'abreuvoires au Centre-ville;
- l'installation de bacs à recyclage au Centre-ville.


Par ailleurs, je me joins à Danielle, question de planter un arbre au Centre Inovo afin de réduire mon empreinte écologique et par le fait même, d'honorer ma promesse d'engagement.


Enfin, si l'occasion de participer à une vidéo pour sensibiliser la population régionale se présente, j'embarque à coup sûr !


Sincèrement,




Marie-Pier Girard

mercredi 16 mai 2012

Réflexion chapitre 3 - Encore de l'abus

16 mai

Une fois de plus, l'humanité est tombée dans un piège du progrès.  Les habitants de l'Île de Pâques, les Pascuans, se sont installés là où il y avait abondance de ressources. Dans l'espace de cinq ou six siècles, la population s'est multipliée et l'Île de Pâques comptait 10 000 habitants. Ces derniers ont dévasté l'Île en coupant tous les arbres pour architecturer des statues géantes, les Moai. Étant convaincus que ces statues assureraient leur avenir, ils ne se souciaient pas des répercussions que la coupe des arbres pouvait avoir à long terme. Ainsi, le dernière arbre coupé, ils se sont retrouvés sans ressources, ni nul part où aller. À l'époque, les Cro-Magnons et les Néanderthaliens avaient une place où se réfugier, le cas échéant,  mais aucun Plan B n'attendait les habitants de l'Île de Pâques en 1722.



Ma réflexion sur le présent chapitre porte avant tout sur la foi aveugle des Pascuans. En 1722, les habitants de l'Île de Pâques coupaient les arbres et comptaient sur leurs géantes statues pour assurer la gestion de leurs ressources. Aujourd'hui, notre société est en train de reproduire le même phénomène en abusant de ses ressources naturelles et en s'appuyant sur ses technologies pour améliorer son sort. Voilà une autre preuve appuyant le fait que l'humanité répète les mêmes erreurs à des moments différents

Nouvelle interprétation du progrès

16 mai

Dès l'initiation à la chasse et la découverte de l'agriculture, l'humanité est tombée dans les pièges du progrès. Au moment où les ressources nous semblent abondantes, on pense au profit et au bonheur à court terme et on omet de se questionner sur les répercussions à long terme. Chose certaine, au moment où les ressources n'arrivent pas à subvenir aux besoins de la société, le progrès est allé trop loin. C'est notre réalité actuelle.

mardi 15 mai 2012

Idées communes

15 mai

Ce billet a pour effet de trouver la ligne directrice, le point commun des six conférences tenues au cours des trois dernières semaines.

(Je vous invite à  consulter la fin du billet pour prendre conscience des idées que j'ai ressorties)

Sans aucun doute, la synthèse des conférences permettra de disséquer les différentes pensées de nos invités.

Mathieu Roy, auteur du documentaire Surviving Progress, a déclaré que le cerveau de l'humain a cessé d'évoluer il y a 50 000 ans. Certes, le cerveau humain s'est développé pour faire face aux menaces immédiates, mais aujourd'hui, les menaces sont à long terme. Il va de soi que nous sommes piégés dans une société obsédée par le progrès (le profit ou le bonheur à court terme) qui adhère à un mode de vie qui file à toute allure.  D'autre part, M. Roy a posé la question suivante :
« Est-ce qu'on retrouve la paix, la simplicité lorsqu'on est connectés avec la nature ? »

Hélène Tremblay, grande voyageuse, a exprimé son opinion face au sentiment de l'empathie. Selon elle, l'empathie est une nouvelle aventure. À l'époque, les gens n'éprouvaient pas d'empathie. Avec les expériences enrichissantes qu'elle a vécues, j'ai senti qu'elle trouvait important de laisser une trace dans la vie. Selon Mme. Tremblay, faire une différence avant de mourir pour partir avec le sourire et laisser sa piste est la manière de faire. Par ailleurs, elle nous a demandé s'il nous restait que notre ville, Hearst, est-ce que nous connaissons notre territoire pour nourrir 5 000 habitants? Elle a aussi proposé de se regarder par la nature plutôt que par la culture. Enfin, j'aimerais faire mention d'une autre de ses paroles, pour n'en citer que quelques-unes :
« Qui a décidé que notre aventure sur terre soit pénible ? »

Stephen Downes, en est un qui continue de réfléchir sur le système d'éducation. Avec graphiques à l'appui, il nous a démontré à quel point il est essentiel de savoir interpréter et d'avoir un esprit critique. Par exemple, le même graphique peut refléter un changement exponentiel ou un changement linéaire, tout dépendant de la façon dont il est présenté. Dans un autre ordre d'idée, il a exprimé ceci :
« The new becomes the normal. » Cette affirmation m'a fait repenser sérieusement à toute cette histoire de progrès et notre foi aveugle. Au sujet du progrès, il a aussi mentionné qu'au moment où la nature ne peut subvenir aux besoins de la société, ce que nous avons trop progressé. N'est-ce pas là où nous nous en allons? Somme toute, selon M. Downes, le système d'éducation devrait se donner comme objectif d'apprendre aux humains de s'auto gérer et d'acquérir un esprit critique pour se définir en tant qu'être humain pour ensuite être en mesure de se départir des menaces. Certes, il faut savoir s'adapter pour réussir, selon lui.

David Helfand, astrophysicien, nous a confirmé, ou rappelé, pour ceux qui le savaient déjà, que nous, les humains, ne sommes qu'une poussière d'étoiles. En fait, l'humanité n'est qu'un clin d'oeil dans l'existence de l'univers, de notre galaxie ayant pour nom la Voie lactée. Alors, selon M. Helfand, un progrès sans piège serait de prévoir les comportements futurs possibles de la nature. Sur ce point, il a mentionné qu'il est essentiel de faire attention à la planète en vue de conserver l'humanité. Selon lui, l'espèce humaine est la seule qui aura la capacité de survivre et de s'adapter. D'autre part, le problème à l'égard de l'énergie n'est pas l'insuffisance, mais bien le type d'énergie. Évidemment, depuis la révolution industrielle, nous creusons pour extraire du carburant fossile, mais lorsque cette ressource sera épuisée, qu'allons-nous faire ?

Rémi Lessard, tantôt travailleur social, tantôt prêtre, a déclaré l'existence d'un déséquilibre actuel entre l'éducation et la spitirualité. D'autre part, selon lui, nous devrions plutôt nous demander comment vivre avec le progrès. Notre société post-moderne est axée sur le « Je », entraînant l'abandon du désir d'un bonheur collectif. Sur une piste d'espérance, M. Lessard a cité Vaclav Havel en disant qu'espérer ce n'est avoir la certitude que quelque chose finira bien, mais que quelque chose a un sens peu importe comment cela finira.

Serge Bouchard, archéologue, animateur de radio et conférencier, nous a fait réfléchir sur ce que nous allons devenir. Selon M. Bouchard, personne ne contrôle les activités humaines sur terre et il n'existe aucune recette pour vivre avec le progrès. L'humain est créatif, naïf et intelligent, mais possède le même cerveau qu'il y a 50 000 ans. Nous, les humains, avons une mémoire extraordinaire, certes, nous répétons les mêmes erreurs. En fait, toutes les sociétés passent les mêmes étapes. Par ailleurs, l'exposé de M. Bouchard a démontré que l'espèce humaine était loin d'être la plus forte, mais qu'avec son intelligence, elle a su se doter d'armes pour survivre. J'ai appris par son discours que le grand succès se fait toujours avec la guerre, malheureusement. M. Bouchard a mentionné que le progrès est redevable de notre mani d'agressivité et c'est toujours pour avoir plus de pouvoir et faire plus de dommage.

À tout prendre, voici les idées communes :

- espoir;
- esprit critique;
- interprétation;
- respect de la nature;
- responsabilité de l'humanité (nous ne sommes pas victimes);
- répétitivité des erreurs;
- réflexion à long terme;
- vivre avec le progrès et non y survivre.


Quoi qu'il en soit, nous répétons les mêmes erreurs mais à plus grande échelle. Nous devons à tout prix apprendre à vivre avec le progrès.

lundi 14 mai 2012

La machine infernale

14 mai

Aujourd'hui, le discours de M. Serge Bouchard m'a fait réalisé que personne ne contrôle l'évolution.  En fait, nous somme pris dans une idéologie de progrès qui est une véritable machine infernale!Pourtant, l'humain est une créature qui réfléchit et qui a de la mémoire. Alors comment se fait-il qu'on répète les mêmes erreurs?

Je dois dire que je me sens impuissante aujourd'hui. D'une part, je me sens prise dans cette machine, et d'une autre, j'ai honte d'appartenir à la race humaine et avant tout, de ce que nous devenons puisque la société actuelle est le fruit d'une création, d'une transformation qui en est la nôtre. Si je retiens l'idée que personne ne contrôle l'évolution, est-ce que le contraire est aussi vrai? Est-ce que l'humain est incapable de renoncer au progrès? Suffit-il de penser que nous allons nous adapter, peut importe la situation?