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mardi 22 mai 2012

Réflexion chapitre 5 - La sagesse nous mènera loin !

22 mai

J'ai senti que, dans le cinquième chapitre de son livre, Ronald Wright tente de nous réveiller, nous, les endormis, en nous rapellant que nous avons les moyens de s'en sortir. À ce propos, reconnaissons donc l'avantage que nous avons, de connaître notre histoire du passé et agissons vite puisque c'est notre dernière chance d'assurer l'avenir !

Prescription :

- Cessons de polluer;
- Partageons nos ressources : « la violence naît de l'injustice, de la pauvreté, de l'inégalité et de la violence. » (p.183);
- Réduisons notre consommation d'énergie, d'eau, de nourriture et de biens matériels;
- Favorisons les marchands indépendants;
- Contrôllons les naissances;
- Axons nos efforts sur les liens et non les biens;
- etc.

Enfin, comme Rémi Lessard l'a si bien dit : « Je préfère être de ceux et celles qui espèrent. » Cependant, l'espérance ne suffit pas : il faut agir !

Sur ce point, je me suis engagé à faire une grande différence, dans ma vie, et dans celle des autres.

À vous de jouer maintenant !

Réflexion chapitre 4 - susceptibles de vivre l'effondrement...

« Un véritable effondrement résulte de l'extinction ou de la quasi-extinction d'une société, pendant laquelle les personnes meurent ou se dispersent en très grand nombre. » (p. 124)

Effectivement, L'île de Pâques et Sumer ont subt l'extinction. Or, les Mayas et les Romains ont plutôt vécu l'effondrement qui d'ailleurs, ressemble davantage à ce que notre société actuelle est susceptible de vivre dans un avenir lointain ou rapproché. De ce point de vue, j'ai principalement retenu du quatrième chapitre du livre de Wright que « le financement et la volonté politique n'ont pas été à la hauteur de la tâche », à Athènes, par exemple. On ne saurait passer sous silence que c'est une difficulté à laquelle nous devons faire face de nos jours.

Comment se fait-il qu'à l'époque, comme aujourd'hui, ceux qui se retrouvent dans une position éminente et qui ont la possibilité d'aider la société à l'aide de changements radicaux ou de l'instauration de lois n'y font rien, ou presque? Peut-être que le sentiment d'impuissance naît de cette réalité...

Peut-être que certains pensent que si les personnes détennant le pouvoir n'y font rien, les personnes comme vous et mois n'ont pas la capacité de changer grand-chose

« Cicron prétend que Brutus a prêté de l'argent à une ville cypriote à un taux d'intérêt de 80 pour cent - de toute évidence une pratique répandue qui présageait déjà la dette du tiers-monde. »

Ce passage du livre m'a pris par surprise. En effet, je m'étais déjà demandé à quand remonte la pratique de l'endettement des pays avant tout, depuis mon cours d'économie, mais je n'y avais jamais trouvé de réponse. Quoi qu'il en soit, je suis étonnée de constater que ça remonte d'aussi loin et que ça continue d'avoir lieu encore aujourd'hui.

(...) « Les anciens Égyptiens étaient généralement assez sages pour ne pas construire sur les terres agricoles ».

On peut naître là où le sol est très fertile, par pure chance, mais une chose est certaine, nous, le peuple, avons la responsabilité de préserver nos terres. De faire ainsi demande une réflexion à long terme, un défi à relever puisque le cerveau de l'humain est conçu pour réagir à court terme en situation de crise ou lors d'un danger réel.

Tout compte fait, les Mayas comprenaient l'importance du sol et l'ont mieux conservé que ne le font les colons d'aujourd'hui, selon Wright.

jeudi 17 mai 2012

Mon engagement

17 mai 2012


Hearst (Ontario)


Je, Marie-Pier Girard, m'engage à relever les défis suivants :

Défi 1 :
Réduire mon empreinte écologique

Actions :

- Faire du composte
- Continuer à faire du recyclage
- Marcher pour me rendre au travail
- Prendre mon vélo le plus souvent possible pour me rendre à mes joutes de balle-molle


Défi 2 :
Réduire ma consommation d'eau

Actions :

- Continuer à laver mes vêtements délicats à la main
- Puiser l'eau d'une chaudière ou d'un baril plutôt que d'utiliser le boyau d'arrosage pour arroser mes fleurs dans mes platebandes
- Éviter, à tout prix, d'acheter de l'eau embouteillée


Défi 3 :
Réduire ma consommation d'énergie

Actions :

- Passer au moins une journée par semaine à l'extérieur (je vise le dimanche)
- Installer une corde à linge
- Marcher à l'épicerie, de temps en temps


Défi 4 :
Encourager l'achat - la production locale / Être engagée dans ma communauté

Actions :

- Continuer d'acheter des produits  locaux aux marchés  estivals organisés par le groupe Agriva
- Éviter de magasiner chez des Corporations et focuser sur les marchands locaux
- Continuer de siéger à des Conseils d'administrations et à des comités
- Aider ma mère à entretenir son jardin


En plus, je me suis investie dans le comité action qui appuie le  développement durable. Ensemble, nous allons travailler à développer des actions déjà entreprises telles que :


- l'installation de supports à vélo au Centre-ville;
- l'installation d'abreuvoires au Centre-ville;
- l'installation de bacs à recyclage au Centre-ville.


Par ailleurs, je me joins à Danielle, question de planter un arbre au Centre Inovo afin de réduire mon empreinte écologique et par le fait même, d'honorer ma promesse d'engagement.


Enfin, si l'occasion de participer à une vidéo pour sensibiliser la population régionale se présente, j'embarque à coup sûr !


Sincèrement,




Marie-Pier Girard

mercredi 16 mai 2012

Réflexion chapitre 3 - Encore de l'abus

16 mai

Une fois de plus, l'humanité est tombée dans un piège du progrès.  Les habitants de l'Île de Pâques, les Pascuans, se sont installés là où il y avait abondance de ressources. Dans l'espace de cinq ou six siècles, la population s'est multipliée et l'Île de Pâques comptait 10 000 habitants. Ces derniers ont dévasté l'Île en coupant tous les arbres pour architecturer des statues géantes, les Moai. Étant convaincus que ces statues assureraient leur avenir, ils ne se souciaient pas des répercussions que la coupe des arbres pouvait avoir à long terme. Ainsi, le dernière arbre coupé, ils se sont retrouvés sans ressources, ni nul part où aller. À l'époque, les Cro-Magnons et les Néanderthaliens avaient une place où se réfugier, le cas échéant,  mais aucun Plan B n'attendait les habitants de l'Île de Pâques en 1722.



Ma réflexion sur le présent chapitre porte avant tout sur la foi aveugle des Pascuans. En 1722, les habitants de l'Île de Pâques coupaient les arbres et comptaient sur leurs géantes statues pour assurer la gestion de leurs ressources. Aujourd'hui, notre société est en train de reproduire le même phénomène en abusant de ses ressources naturelles et en s'appuyant sur ses technologies pour améliorer son sort. Voilà une autre preuve appuyant le fait que l'humanité répète les mêmes erreurs à des moments différents

Nouvelle interprétation du progrès

16 mai

Dès l'initiation à la chasse et la découverte de l'agriculture, l'humanité est tombée dans les pièges du progrès. Au moment où les ressources nous semblent abondantes, on pense au profit et au bonheur à court terme et on omet de se questionner sur les répercussions à long terme. Chose certaine, au moment où les ressources n'arrivent pas à subvenir aux besoins de la société, le progrès est allé trop loin. C'est notre réalité actuelle.

mardi 15 mai 2012

Idées communes

15 mai

Ce billet a pour effet de trouver la ligne directrice, le point commun des six conférences tenues au cours des trois dernières semaines.

(Je vous invite à  consulter la fin du billet pour prendre conscience des idées que j'ai ressorties)

Sans aucun doute, la synthèse des conférences permettra de disséquer les différentes pensées de nos invités.

Mathieu Roy, auteur du documentaire Surviving Progress, a déclaré que le cerveau de l'humain a cessé d'évoluer il y a 50 000 ans. Certes, le cerveau humain s'est développé pour faire face aux menaces immédiates, mais aujourd'hui, les menaces sont à long terme. Il va de soi que nous sommes piégés dans une société obsédée par le progrès (le profit ou le bonheur à court terme) qui adhère à un mode de vie qui file à toute allure.  D'autre part, M. Roy a posé la question suivante :
« Est-ce qu'on retrouve la paix, la simplicité lorsqu'on est connectés avec la nature ? »

Hélène Tremblay, grande voyageuse, a exprimé son opinion face au sentiment de l'empathie. Selon elle, l'empathie est une nouvelle aventure. À l'époque, les gens n'éprouvaient pas d'empathie. Avec les expériences enrichissantes qu'elle a vécues, j'ai senti qu'elle trouvait important de laisser une trace dans la vie. Selon Mme. Tremblay, faire une différence avant de mourir pour partir avec le sourire et laisser sa piste est la manière de faire. Par ailleurs, elle nous a demandé s'il nous restait que notre ville, Hearst, est-ce que nous connaissons notre territoire pour nourrir 5 000 habitants? Elle a aussi proposé de se regarder par la nature plutôt que par la culture. Enfin, j'aimerais faire mention d'une autre de ses paroles, pour n'en citer que quelques-unes :
« Qui a décidé que notre aventure sur terre soit pénible ? »

Stephen Downes, en est un qui continue de réfléchir sur le système d'éducation. Avec graphiques à l'appui, il nous a démontré à quel point il est essentiel de savoir interpréter et d'avoir un esprit critique. Par exemple, le même graphique peut refléter un changement exponentiel ou un changement linéaire, tout dépendant de la façon dont il est présenté. Dans un autre ordre d'idée, il a exprimé ceci :
« The new becomes the normal. » Cette affirmation m'a fait repenser sérieusement à toute cette histoire de progrès et notre foi aveugle. Au sujet du progrès, il a aussi mentionné qu'au moment où la nature ne peut subvenir aux besoins de la société, ce que nous avons trop progressé. N'est-ce pas là où nous nous en allons? Somme toute, selon M. Downes, le système d'éducation devrait se donner comme objectif d'apprendre aux humains de s'auto gérer et d'acquérir un esprit critique pour se définir en tant qu'être humain pour ensuite être en mesure de se départir des menaces. Certes, il faut savoir s'adapter pour réussir, selon lui.

David Helfand, astrophysicien, nous a confirmé, ou rappelé, pour ceux qui le savaient déjà, que nous, les humains, ne sommes qu'une poussière d'étoiles. En fait, l'humanité n'est qu'un clin d'oeil dans l'existence de l'univers, de notre galaxie ayant pour nom la Voie lactée. Alors, selon M. Helfand, un progrès sans piège serait de prévoir les comportements futurs possibles de la nature. Sur ce point, il a mentionné qu'il est essentiel de faire attention à la planète en vue de conserver l'humanité. Selon lui, l'espèce humaine est la seule qui aura la capacité de survivre et de s'adapter. D'autre part, le problème à l'égard de l'énergie n'est pas l'insuffisance, mais bien le type d'énergie. Évidemment, depuis la révolution industrielle, nous creusons pour extraire du carburant fossile, mais lorsque cette ressource sera épuisée, qu'allons-nous faire ?

Rémi Lessard, tantôt travailleur social, tantôt prêtre, a déclaré l'existence d'un déséquilibre actuel entre l'éducation et la spitirualité. D'autre part, selon lui, nous devrions plutôt nous demander comment vivre avec le progrès. Notre société post-moderne est axée sur le « Je », entraînant l'abandon du désir d'un bonheur collectif. Sur une piste d'espérance, M. Lessard a cité Vaclav Havel en disant qu'espérer ce n'est avoir la certitude que quelque chose finira bien, mais que quelque chose a un sens peu importe comment cela finira.

Serge Bouchard, archéologue, animateur de radio et conférencier, nous a fait réfléchir sur ce que nous allons devenir. Selon M. Bouchard, personne ne contrôle les activités humaines sur terre et il n'existe aucune recette pour vivre avec le progrès. L'humain est créatif, naïf et intelligent, mais possède le même cerveau qu'il y a 50 000 ans. Nous, les humains, avons une mémoire extraordinaire, certes, nous répétons les mêmes erreurs. En fait, toutes les sociétés passent les mêmes étapes. Par ailleurs, l'exposé de M. Bouchard a démontré que l'espèce humaine était loin d'être la plus forte, mais qu'avec son intelligence, elle a su se doter d'armes pour survivre. J'ai appris par son discours que le grand succès se fait toujours avec la guerre, malheureusement. M. Bouchard a mentionné que le progrès est redevable de notre mani d'agressivité et c'est toujours pour avoir plus de pouvoir et faire plus de dommage.

À tout prendre, voici les idées communes :

- espoir;
- esprit critique;
- interprétation;
- respect de la nature;
- responsabilité de l'humanité (nous ne sommes pas victimes);
- répétitivité des erreurs;
- réflexion à long terme;
- vivre avec le progrès et non y survivre.


Quoi qu'il en soit, nous répétons les mêmes erreurs mais à plus grande échelle. Nous devons à tout prix apprendre à vivre avec le progrès.

lundi 14 mai 2012

La machine infernale

14 mai

Aujourd'hui, le discours de M. Serge Bouchard m'a fait réalisé que personne ne contrôle l'évolution.  En fait, nous somme pris dans une idéologie de progrès qui est une véritable machine infernale!Pourtant, l'humain est une créature qui réfléchit et qui a de la mémoire. Alors comment se fait-il qu'on répète les mêmes erreurs?

Je dois dire que je me sens impuissante aujourd'hui. D'une part, je me sens prise dans cette machine, et d'une autre, j'ai honte d'appartenir à la race humaine et avant tout, de ce que nous devenons puisque la société actuelle est le fruit d'une création, d'une transformation qui en est la nôtre. Si je retiens l'idée que personne ne contrôle l'évolution, est-ce que le contraire est aussi vrai? Est-ce que l'humain est incapable de renoncer au progrès? Suffit-il de penser que nous allons nous adapter, peut importe la situation?

samedi 12 mai 2012

du « JE » au « nous »

12 mai

Rémi Lessard est venu nous rendre visite jeudi. Pendant son discours, il a fait appel à certains concepts que j'avais vus dans le cours Sociologie de la religion que Luc enseignait au printemps dernier.

Qui sommes-nous?

Nous sommes une société moderne, axée sur le « Je ». Beaucoup d'occidentaux apprennent à s'exprimer en très bas âge.  Ainsi, ce n'est plus le bonheur de la société qui importe, mais bien le nôtre. Sur ce point, certains seront à la quête du bonheur toute leur vie sans s'apercevoir que le bonheur commence avec SOI.

Qui suis-je?

Je suis une femme dynamique et passionnée qui aime bien partager son opinion. Je suis extravertie, authentique, et je sais garder un secret. J'ai la foi depuis que je suis toute petite. Bien sûr, j'ai remis en question les métaphores qu'on nous a apprises dans les cours de catéchèse au primaire, mais j'ai pris la décision de croire qu'une force supérieure m'accompagnait au quotidien. C'est peut-être pour cette raison que la solitude ne m'angoisse pas.

Par ailleurs, les épreuves douloureuses que j'ai eues à surmonter m'ont permis d'acquérir une grande qualité : l'empathie. Je suis une personne qui a la capacité de voir la souffrance dans les yeux de quelqu'un. D'ailleurs, Jean-Pierre a mentionné quelque chose de très important : « Chaque personne que vous rencontrez a son propre bagage et vient d'un système (la famille, par exemple).» Ce qui m'amène à dire qu'avant de juger une personne, demandez-vous donc ce qu'elle a dû traverser. Il faut parfois laisser de côté le « Je » et penser au bonheur collectif. Rappelons-nous qu'il peut y avoir une honte à être heureux tout seul!

Outre, je suis une personne qui aime faire plaisir. Je crois sincèrement qu'un sourire est contagieux et c'est pour cette raison que je ne cesse de sourire. Hélène Tremblay nous a posée, pendant sa visite, la question suivante : « Et si la paix était dans votre sourir?e »

Ou m'en vais-je ?

Je suis une personne qui ne cesse de poser de petits gestes pour faire une différence, même au détriment des plus grands pessimistes. Je souhaite fonder une famille avec l'homme que j'aime, qui partage ma vision écologique d'ailleurs. Ainsi, je veux mener par l'exemple. Je vais aussi tenter d'appliquer une chose que Rémi à dite : « d'avoir un équilibre entre l'éducation et la spiritualité. »

Enfin, je crois qu'il est important de mettre de l'effort là où ça peut changer. D'ailleurs, c'est pour cette raison que j'ai cette prière de tatouée dans le dos :

mercredi 9 mai 2012

Réflexion chapitre 2 - Épuisement des ressources

9 mai

J'ai vais tenter de vous exprimer ma réflexion quant aux quelques concepts que j'ai retenus du deuxième chapitre du livre de Wright.

À première vue, notre synchronisme. Comme certaines étudiantes l'ont déjà mentionné dans leur blogue, il est arrivé que différentes civilisations, d'un océan à l'autre, aient adopté les mêmes pratiques au même moment. En effet, nous sommes bien plus similaires qu'on le croit.

Par ailleurs, vivant dans des conditions nouvellement idéales, les chasseurs-cueilleurs ont découvert qu'il était possible de prendre « de l'avance » en quelque sorte...

« (...) le loisir né d'un surplus de nourriture. Les chasseurs et cueilleurs produisaient plus que ce qu'exigeait leur subsistance, ce qui leur donnait le temps de peindre les murs, de fabriquer des perles et des effigies, de faire de la musique, de se doter de rituels religieux. Pour la première fois, les gens étaient riches. » (p. 54-55)

Puisque ce mode de vie leur plaisait, qu'ils ont découvert la possibilité de chasser une plus grande quantité de gibier en moins de temps et de provisionner leurs récoltes, ils avaient le désir de progresser de plus en plus.

« (...) les peuples sédentaires avaient peu de raison de limiter le nombre d'enfants qui se révélaient utiles aux champs et pour les tâches ménagères.»(p.63)

De fil en aiguille, l'humanité s'est multipliée en peu de temps, nous laissant avec la surpopulation actuelle que l'on connaît aujourd'hui.

« Depuis les années 1900, la population mondiale s'est multipliée par quatre (...) ». (p.48)

Par contre, une plus grande population signifie plus de bouches à nourrir. Qu'arrive-t-il lorsque la nature n'arrive plus à subvenir aux besoins de la population? Les civilisations voulaient sauver leur peau : des génocides sont survenus. Sur ce propos, j'ai bien peur que c'est ce qui nous attend, nous, les nord-américains, d'ici les 30 ou 40 prochaines années...

La différence aujourd'hui, c'est qu'il est crucial de bien savoir préserver notre terre, parce que nous n'avons nul pas ailleurs où nous pouvons nous installer. Voilà la leçon que j'ai tirée de ce chapitre. La modération et le partage peut nous permettre d'offrir un monde meilleure à nos enfants, contrairement à l'avarice, qui nous pousse à nous autodétruire.

Réflexion

9 mai

À ma grande surprise, la plupart des étudiantes et des étudiants du secondaire, nos invités du jour d'ailleurs, ont exprimé avoir un sentiment de désespoir plutôt que d'espoir, suite au visionnement du documentaire Surviving Progress.

J'ai l'impression que leur désespoir est en fait une forme de sentiment d'impuissance...

c'est tout pour ajourd'hui.

Définition du progrès : Version 2.0

9 mai
Ironiquement, j'ai décidé de donner le titre « Version 2.0 » à ce billet. Est-ce que nos définitions du progrès ont progressées, ou simplement changées depuis la semaine dernière?

Ce matin, notre communauté de recherche était divisée en sous-groupes qui devaient ressortir 5 énoncés se rattachant au progrès. D'ailleurs, ceux-ci apparaissent en photos sur le blog des professeurs.

Tous les énoncés relevés sont très pertinents selon moi, mais j'ai du en priorisé 5, qui sont les suivants :

- l'éducation permet de former des citoyens avertis;
- le gouvernement doit nous représenter, il doit avoir du leadership et travailler pour le bien-être de l'humanité et non pour remplir ses poches;
- on ne doit pas avoir peur de partager nos idées par souci de déranger;
- il faut mener par l'exemple;
- le bonheur, ça commence avec SOI.

Des énoncés ci-haut, le plus important, à mon avis, est que le gouvernement doit nous représenter, il doit avoir du leadership et travailler pour le bien-être de l'humanité et non pour remplir ses poches. Si ça se faisait ainsi, le système d'éducation permettrait de former des citoyens avertis, en mesure d'avoir une pensée critique, de mieux prévoir les répercussions à long terme et  d'assumer leur rôle dans la société. De plus, Si le gouvernement priorisait le bien-être de l'humanité, des lois seraient instaurées quant à la vente de produits par l'industrie. On dit souvent que nous, citoyens de la terre, avons une responsabilité quant à notre consommation, mais si 80% des aliments se trouvant dans notre panier d'épicerie sont emballés dans le plastique, quel autre choix avons-nous? Si la viande est disponible à la pelletée sur les tablettes, bien sûr, la tentation y sera. À ceci s'ajoute que les médias parleraient des « vraies affaires » et que la situation environnementale actuelle serait l'intérêt public. Qui sommes-nous pour pointer du doigt Monsieur et Madame tout le monde, de ne pas être conscientisés à notre goût? Si on n'en pas parle pas aux nouvelles, comment voulez-vous que les gens comprennent l'ampleur de notre situation actuelle en cette période de l'anthropocène?

De tous les énoncés qui apparaissent sur le blog des professeurs, celui qui m'interpelle le mois est qu'il faut développer notre capacité de vision à long terme et s'adapter, pour la simple et bonne raison que cette responsabilité repose en grande partie sur le système d'éducation qui est surveillé de près par les gouvernements provinciales. Il faudrait apprendre à développer une pensée critique dès le primaire ou du moins, dès le secondaire...
Au sujet de la pensée à long terme, j'aimerais partager que Luc a mentionné qu'il avait lu quelque part qu'il serait essentiel d'évaluer toutes les conséquences possibles sur la septième génération avant de prendre une décision.

Réflexion Chapitre 1 - Partie 2

9 mai

J'aimerais faire un retour sur ma réflexion du premier chapitre du livre de Ronald Wright.

Tout d'abord, ma réflexion portait sur le fait que les gens âgés de 50 ans et plus éprouvent de la différence à suivre le rythme actuel de notre société, c'est un fait. Mon opinion à cet égard était que je croyais que l'on était en train de perdre des joueurs dans notre quête de la survie du progrès étant donné que la population est vieillissante.

Après le cours d'hier, j'ai remis en question le rythme de notre société. En fait, qui a dit que l'innovation était la meilleure façon de faire?

Peut-être que nos aînés constituent des joueurs clés?

mardi 8 mai 2012

Amère déception

8 mai

Ma réflexion d'aujourd'hui ne portera pas sur les discussions édifiantes entretenues en salle de classe, mais bien d'un brin de jasette que j'ai eu avec quelques personnes après le cours.

Tout d'abord, j'ai exprimé mon désir de participer à des activités écoresponsables qui sont organisées par l'Université de Hearst. Étant impliquée dans le conseil étudiant, j'aime bien apporter mes idées et je pense fermement qu'un volet écoresponsable a sa place dans l'organisation d'événements tenus dans l'établissement où je poursuis mes études. Dans un premier temps, j'ai lancé l'idée de planter des arbres lorsqu'une activité requiert des déplacements. Ma suggestion a semblé plaire. Ensuite, j'ai proposé de faire un effort pour préparer des mets végétariens, ou du moins, réduire notre consommation de viande.

J'ai obtenu, d'un ton... la réponse suivante :

« Mais quel est le rapport d'un met végétarien dans un événement écoresponsable? »

Puis-je vous dire que je suis restée sans mot pour un instant? J'ai ressenti une chaleur partant de mes pieds, traversant mon corps, qui s'est dissipé dans le bout de mes doigts. Après avoir retrouvé mes esprits, j'ai répondu que par la réduction de notre consommation de viande, on pourrait grandement contribuer à réduire ou à avoir un certain contrôle sur l'immense problème de famine qui affecte 2 milliards d'habitants à l'heure actuelle.

J'ignore comment j'aurais pu rester dans le silence à l'égard de mon amère déception. Si j'avais fait ainsi, c'est comme si j'avais été en harmonie avec cette pensée alors qu'en effet, je suis totalement en désaccord. Sans m'être laissé abaissé par ces propos, je eu la sensation que mon désir de sensibiliser mon entourage venait de s'éteindre...

Sur ce, je vous remercie d'avoir écouté ce que j'avais à dire. La transmission de ce message en fera réagir certainement plus d'un. J'espère que la paix se réinstalle dans mon coeur. Bonne nuit.

Marie-Pier Girard

Je ne suis qu'une poussière d'étoile...et alors?

8 mai

Ayoye!

Bon, ça y est, je ne sais plus quoi penser! Le progrès de l'univers démontre que l'humanité n'est qu'un clin d'oeil dans le temps et qu'en fait, ce qui est perçu dans l'univers, au présent, est en fait le passé. C'est donc bin bizzare! Les années lumières et tout le reste, je n'y avais jamais vraiment pensé de cette façon, ou du moins, penser tout court... Sur ce point, je conversais avec Simon et il me disait : « tu vois, je te parles, là, maintenant, mais par le temps que tu entendes le son de ma voix, c'est du passé ». Oh boy, oh boy! J'capote un peu...

Mais là, ça signifie que les efforts concentrées aujourd'hui, dans le moment présent, sont en vue de « réparer », si on veut, les erreurs du passé? Évidemment. Ceci dit, c'est un peu décourageant. Je pense que c'est peut-être une des raisons pourquoi certains d'entre nous se sentent déconnectés, du fait que ce ne sont pas leurs erreurs, mais bien celles des civilisations antérieurs. Par contre, le déni ou la négligeance de poser des gestes concrets ne fait qu'aggraver le problème qui sera, d'ailleurs, laissé dans les mains des prochaines civilisations.

Donc, étant donné la minuscule existence de l'humain dans l'univers, convient-il d'abandonner et de consommer de façon excessive en vue de jouir des plaisirs à court terme?
Ou d'atteindre le bonheur comme certains croient? Absolument pas! Est-il le moment de vous rappeler que nous on sommes à la 59ième minutes?

j'ai aussi retenu du discours de M. David Helfand que nous, les humains, sommes l'espèce la plus apte à s'adapter aux changements climatiques. OK, parfait, tout va bien. Mais un instant : si les humains survivent aux changements, mais que les végétaux et que les gibier eux, succombent, de quoi va-t-elle se nourrire, la prochaine civilisation? Ah oui, j'ai trouvé : elle va bouffer les bouteilles de plastiques et les plaques de métales qui se retrouvent dans l'océan!

lundi 7 mai 2012

L'éducation : à l'école ou à la maison?

7 mai

Ma réflexion suite à la présentation de M. Downes s'articule autour du système d'éducation à l'école, mais aussi l'éducation qu'on donne à la maison.

Un jour, je vais être parent à mon tour. Évidemment, mon enfant apprendra énormément à l'école. Par contre, j'aurai moi aussi, un grand rôle à jouer en ce qui concerne son éducation. Ce que j'ai surtout retenu ce matin est qu'il faut être ce que l'on croit : « stick to what you think is wright », comme disait M. Downes plus tôt ce matin. Les enfants sont avant tout, de grands imitateurs. Si la conscience sociale est enseignée à la maison à l'aide de petits gestes journaliers, les chances que l'enfant assume son rôle de citoyen responsable sont favorables. D'autre part, il aura les outils nécessaires pour affronter les pièges actuels du progrès.

La théorie simplifiée de l'éducation, selon M. Downes

7 mai

To educate is to model and to demonstrate;
Learning is to practice and to reflect
C'est vers le mot de la fin que j'ai trouvé source d'inspiration dans le discours de M. Downes. En fait, la théorie simplifiée de l'éducation veut que chaque individu ait la capacité de s'autogérer, de sorte à se définir, à endosser un rôle important en tant que citoyen de la terre en vue d'être bien équipé pour faire face aux menaces.

« To educate is to model and to demonstrate.»
Un professeur qui s'abstient de mettre trop d'accent sur l'autorité favorise, selon moi, la participation de ses étudiantes et de ses étudiants. Plutôt que de faire lire un roman à sa classe et d'avoir une série de questions à répondre, pourquoi ne pas concevoir un projet de groupe ou individuel sur un sujet dont chaque étudiante ou étudiant peut lier d'une façon ou d'une autre à sa vie personnelle, de sorte à éveiller leurs sens, en plus de mettre à profit leur créativité? Le problème du système d'éducation actuel est qu'il y a un moule prédéterminé dans lequel il faut s'y fondre, sinon, des conséquences en découlent.

« Learning is to practice and to reflect. »
Comme j'ai mentionné plus haut, si un projet de session était réalisable dans la communauté, par exemple, il serait possible de le mettre en pratique, pas simplement pour la session, mais dans un avenir futur. Quand j'ai dit tantôt : « follow through », ça signifiait que les bonnes idées doivent être suivies d'actions concrètes.

Bien sûr, il est possible de comettre une erreur, mais l'important, c'est de ne pas la répéter . C'est en se trompant qu'on apprend! Il s'ajoute à cela qu'un projet achevé permet de prendre conscience des répercussions. À mon avis, si les étudiantes et les étudiants ont la chance de travailler sur un projet qu'ils auront par la suite à mettre sur pieds, ils y consacreront plus d'effort, et pas seulement dans le but de recevoir une « bonne note ».

Management & Contrôl VS Interaction & Corporation
Un contrôle exercé sur autrui ne permet pas d'aboutir à grand-chose. En revanche, un bon leader laisse ses étudiants ou ses employés participer au processus décisionnel. Se faisant, il est possible de créer une dynamique de groupe prospère au succès. D'ailleurs, je crois fermement que c'est ce qui est en train de se produire dans le cours Comment survivre au progrès?

dimanche 6 mai 2012

Réflexion chapitre 1 - Où allons-nous?

« Nous avons maintenant atteint un tel point que les savoir-faire et les moeurs appris dans l'enfance sont dépassés dès que nous franchissons le cap des trente ans, et peu de gens âgés de plus de cinquante ans sont capables de suivre le rythme de la culture - que ce soit l'idiome, les attitudes, les goûts ou la technologie - même s'ils s'y efforcent ». (p.27)

Après avoir fait la lecture du premier chapitre de livre de Ronald Wright et du Prezi, ma préoccupation est avant toute chose, le rythme de vie accéléré, créé par les six ou sept dernières générations. Plus gros, plus vite, plus cher; telle est devenue notre devise occidentale. Pas étonnant qu'un nombre restreint de gens âgés de plus de 50 ans puissent suivre la cadence devenue rien de moins qu'absurde selon moi. Mais à bien y penser, la population est vieillissante? Alors est-il juste de penser que l'on perd des joueurs pour nous accompagner dans notre quête de la survie face au progrès...euh...aux pièges du progrès devrais-je dire?

Dommage que nous ne prenons pas le temps de nous arrêter pour jouer comme le fait si bien le pêcheur mexicain. Nous, les humains modernes, nous situons dans la période de l'anthropocène, où c'est nous qui avons trafiqué notre destinée. Par conséquent, nous faisons partie du problème et de la solution. Nous sommes notre propre créateur, alors, il est temps de réparer les gâchis! Nul ne sert de s'apitoyer sur les erreurs du passé, mais s'il-vous plaît, ayons une vision avant-gardiste et pensons aux générations futures qui devront s'attaquer eux aussi, à un grand nombre de défis de grande taille à leur tour! 


« Nous pensons à peine au progrès moral,
une préoccupation jadis primordiale, sauf pour présumer qu'il va de paire
avec le progrès matériel. » (p.16)

« (...) pierres acérées, peaux de bête, bouts d'os et de bois utiles, feu indompté, feu maîtrisé, graines à manger, graines à planter, maisons, villages, poterie, villes, métaux, roues, explosifs. » (p.26) Wow, on peut être fiers...

Non, mais sérieusement, à l'époque, le progrès était une motivation pour la survie? Ou pour l'extinction?


« À l'exemple de ces Néanderthaliens arthiritiques soignés par leur famille, nous ne pouvons pas vivre dans nos cultures. » (p.16)

Mais qu'est-ce que la culture? C'est le savoir, les connaissances, c'est de savoir d'où on vient et qui sont nos voisins?

Est-il possible que la culture nous empêche de progresser?  Je fais allusion au progrès moral bien sûr...

Lors de la visite de Mme Tremblay, la notion de la culture a été soulevée. Il faudrait laisser un peu de place à la nature, toutefois.

Je m'explique : 

- Est-ce que des coutumes occidentales qui n'empêchent pas la reproduction de l'humain contribuent à la surpopulation, donc à une famine grandissante?

- Est-ce que  le fait d'accepter d'avoir des horaires de travail si chargés, ici en occident, nous empêche de nous occuper d'un jardin ou d'une ferme, et qui par le fait même, ne fait que contribuer à la hausse des prix des supermarchés? Rappelons-nous que plus la demande des produits se trouvant dans les épiceries est élevée, moins on se rapproche de l'adoption de lois gouvernementales acceptant les produits locaux ou régionaux en épicerie.

- Est-ce que notre système d'éducation nous pousse à poursuivre des études postsecondaires dans le but d'avoir un emploi prestigieux, un bon salaire, pour ensuite se procurer à crédit des biens matériels qui ne son pas nécessaires à notre bonheur, notre p'tit bonheur?

Bref, voici mes réflexions quant au premier chapitre du livre de Wright. Je n'ai pu m'empêcher de faire allusion aux concepts et aux idées vue en classe lors de la première semaine de cours...

Survivre au progrès : Une pensée quotidienne!

Afin de remettre mon chapeau de « blogueuse » et de poursuivre ma lecture du livre Brève histoire du progrès, je me devais de faire un retour sur mon weekend, assez ordinaire, pendant lequel la survie du progrès n'a jamais quitté mon esprit, afin de me replonger dans le courant de pensée philosophique auquel nous adhérons depuis lundi passé.

Retour sur mon weekend

vendredi 4 mars

Il est 4h30, je rentre chez Indépendant, le seul épicier de notre belle petite communauté, pour me procurer quelques aliments pour le souper. À peine rendue à la section des choux-fleurs, précisément, une panne d'électricité survient. Je ressens la gêne de certains, la nonchalance de d'autres. J'entends un employé dire à son ami :
« J'espère que la panne dure jusqu'à 9h00...on n'aura pas besoin de travailler ce soir. » J'ai trouvé ça comique. Ce même garçon a le souci de m'aviser de me dépêcher puisque les caisses enregistreuses ne fonctionneront que pour les 30 prochaines minutes. Je le remercie.

Tout bonnement, je continue à faire mon épicerie. Ayant conscience de la panne, je me dépêche de refermer la porte de réfrigérateur après avoir ramassé mon lait.

Arrivant en ligne pour payer, je m'apperçois qu'un problème du réseau empêche le paiement avec une carte de crédit ou de débit. Ainsi, les clients doivent se rendre au comptoir du service à la clientèle pour retirer des billets du guichet automatique. Se faisant, le temps d'attente est plus long qu'à l'habitude. En ligne se trouve une femme de mon âge. On se met à placoter. Je prends un instant et je regarde autour. Tout est calme, sombre, paisible. Les gens semblent moins pressés, faisant de petits pas silencieux, on dirait. Avec l'absence de bruits agaçants, on peut « s'entendre penser ».  Je lui fais part de mon opinion en lui disant : « Mon dieu, le magasin devrait toujours ne garder que quelques lumières d'allumées, c'est bien plus calme. En plus, ça réduit la consommation d'énergie! » Elle regarde en l'air et me répond : « Ouin, Il doit y avoir comme 300 lumières ici. » J'ajoute à cela : « Ouin, en tout cas, je ne voudrais pas recevoir sa facture d'électricité à la fin du mois...malgré qu'avec la hausse des prix...» (Je vous laisse deviner la suite)

samedi 5 mars

Il est 11h30, je suis chez Pizza Place et nous nous préparons pour le 
« rush » du dîner. Un client régulier franchit les portes du resto et s'assoie à sa place habituelle. Il commande un verre de vin et quelque chose à se mettre sous la dent. Environ 15 minutes plus tard, il me fait signe qu'il désire avoir une deuxième consommation. Je me dirige en sa direction, me retourne pour lui verser un deuxième verre, il me dit  :
« No, no, you can use the same glass. » Je lui réponds : « Are you sure? » Il me fait signe que oui. Je lui verse avec un sourire en lui disant : « How ecofriendly!»

À 5h00, c'est l'arrivée des autres serveuses pour le « rush » du souper. Je constate qu'une de mes collègues est arrivée avec une bouteille d'eau à usage unique, c'est à dire, en plastique non réutilisable. Je lui demande : « Qu'est-ce que tu fais avec une bouteille d'eau jetable? » Elle ne sait quoi répondre. J'ajoute  : « Savais-tu que l'équivalent de trois bouteilles est nécessaire pour produire une bouteille d'eau comme celle-ci? De plus, j'ai appris cette semaine qu'à tous les 4 quatre jours, la population mondiale augmente de 1 million. Si 2 milliards de citoyens de la terre souffrent de famine, le problème de fait que s'aggraver. » Elle me dit  : « Je sais ben...Ah, on aurait besoin de plus de gens comme toi! » Une autre collègue se joint à notre conversation et me dit : « Moi aussi je suis comme toi. » Je lui demande : « Que veux-tu dire par là? » Elle répond : « Moi aussi je veux sauver la planète. » Juste au moment où je craignais ennuyer mon entourage avec mes propos, je me suis rendu compte que le simple fait d'en parler a fait réfléchir au moins une personne...

dimanche 6 mars

Je sors de la douche et je m'installe à l'extérieur pour écrire ce billet qui s'ajoutera à mon blogue. Je choisis de travailler dehors pour réduire ma consommation d'énergie et par le fait même, profiter du beau temps. Mais qu'est-ce que j'apperçois ? Mon copain qui se sert du boyau d'arrosage pour nettoyer les voitures. Oh la la...
( À noter que mon copain est une personne qui se conscientise du réchauffement planétaire, qui porte une attention particulière à la consommation d'énergie dans la maison, qui s'occupe de vider le bac à recyclage, mais quand vient le temps des bébelles, c'est une toute autre chose...) Comment se fait-il?

J'me demande comment m'y prendre pour sensibiliser mon entourage sans les ennuyer avec mes propos ou mes statistiques...

Je parle souvent de partir une mode, une tendance. Facile à dire...

J'aimerais qu'en groupe, on se penche sur cette question et qu'on trouve une manière de sensibiliser les gens et les encourager à modifier leur mode de vie pour que celui-ci devienne plus vert! Bref, on doit absolument trouver une façon de survivre au progrès, ou plutôt, aux attrapes du progrès.

Marie-Pier G.

jeudi 3 mai 2012

Qui peut faier une différence?

3 mai

Les p'tits bonheurs

Quand je pense au bonheur, au vrai bonheur, je pense aux dimanches matin passés avec mon amoureux à se faire un bon déjeuner, je pense aux éclats de rire de mon voisin d'en face, Austin, six ans, qui traversent ma fenêtre de cuisine l'été, je pense aux soirées passées avec ma chère mère à planter des fleurs dans mes platebandes...

Pour ma part, le pur bonheur naît des relations humaines. Le bonheur, c'est quand on est bien dans sa peau; c'est quand on arrête de juger les autres par leurs différences. Par le fait même, on se sent moins jugés des autres. Pour réussir à faire ainsi, il est, selon moi, essentiel de découvrir le monde. Les voyages sont en fait des expériences enrichissantes qui permettent de découvrir et d'apprécier la différence. À mon avis, ce sont les personnes qui connaissent le mieux la culture et la nature d'autrui qui sont le mieux équipées pour faire une différence.

On ajoutera que Madame Tremblay disait ce matin que la compassion et l'empathie sont de nouvelles aventures. Selon moi, une personne qui refuse de découvrir le monde ne peut être heureuse. C'est en nouant des relations avec des nouvelles personnes qu'on discute de l'actualité et qu'on se penche sur les problèmes et qu'on essaie de trouver des solutions. En conséquence, une personne qui se referme sur elle-même ne peut apprécier la différence et porte sans doute de sévères jugements sur les autres.  

Rapellons-nous que le bonheur n'est pas une destination, mais bien un mode de vie!

mercredi 2 mai 2012

Voyez la différence...

Optimisme VS Pessimisme : Y a-t-il un rendez-vous possible?

2 mai

Tout d'abord, selon Antidote :

Optimisme : Sentiment de confiance dans le dénouement favorable d'une situation. PHILOSOPHIE : Doctrine selon laquelle le monde est considéré comme étant le meilleur possible. Tendance à ne voir que les belles choses de la vie, à avoir confiance en l'avenir.

Pessimisme : Disposition d'esprit, tendance à prendre les choses du mauvais côté, à estimer que tout va mal, que tout finira mal. PHILOSOPIE : Doctrine qui soutient que le mal l'emporte sur le bien dans un monde issu d'une volonté étrangère au bien et au mal.

Réflexion
Ma réflexion de la matinée s'articule autour de l'optimisme de certains, dont moi-même, à l'égard de l'ampleur des problèmes et des crises présentes au jour actuel. Toutefois, même en étant une optimiste née, je me pose des questions :

1. Pourquoi suis-je née au Canada?
2. Est-ce un coup de chance?
3. Et si je pouvais prendre la place d'une personne du tiers-monde, aurais-je le courage de le faire?

Mais à bien y penser, la notion d'optimisme me tourmente. Suis-je une meilleure personne du fait que je demeure optimiste? Non, je ne crois pas. Il existe un écart entre la pensée positive et l'action. L'optimisme n'est pas synonyme de courage. Alors comment expliquer que, devant tous ces défis, je reste positive même en sachant que le progrès  est voué à l'échec? Je n'ai pas de réponse. Est-ce par peur de me rendre à l'évidence? Est-ce que je déni l'évidence?
Une chose est sûr; je suis née avec une joie de vivre que personne ne peut m'enlever. Cette joie qui m'anime depuis ma tendre enfance est le fruit d'un concours de circonstances. À mon avis, les enfants qui naissent dans un pays du tiers-monde ont une chance beaucoup plus mince de naître avec une joie de vivre comme la mienne. En fait, leur journées consiste de vivre une heure, si non une minute à la fois, et de demeurer en « mode de survie ». Malheureusement, il ne reste plus de place pour l'épanouissement.

En revanche...

Comment expliquer alors les actions d'une personne pessimiste, les actions d'une personne qui estime que tout finira mal? Pourquoi
est-ce qu'un individu croyant fermement qu'on en est à la 59ième minute et que les dégâts que nous avons causés sont quasi-irréparables pose des gestes comme le recyclage, le déplacement à vélo pour se rendre au boulot ou encore l'achat d'aliments bio?
Est-ce pour suivre une tendance? Si oui, ça signifie qu'il est possible de mobiliser une communauté lorsque qu'une vision commune est à la source. Il suffit que les gens se sentent concernés et qu'ils puissent faire un lien entre les défis et leur vie personnelle.

Compte tenu de ce qui précède, je me question sur la possibilité d'un rendez-vous entre l'optimisme et le pessimisme. En fait, est-il possible que tout le monde « mette du sien » (pour parler en bon français), de sorte que les pessimistes s'efforcent à penser de façon plus positive et arrêtent de trouver le « bobo », et les optimistes, à se rendre à l'évidence et prendre plus d'actions concrètes plutôt que de simplement éprouver de la compassion...
La compassion est une belle qualité, mais ça ne mène à aucune action.

En êtes-vous au déni de l'évidence ?



Comment faire pour trouver un équilibre?

On doit regarder la réalité en pleine face, arrêter d'être aveugle, unir nos pensées positives et poser des gestes en vue de l'atteinte d'un objectif commun, celui de modifier notre mode de vie afin de limiter les dégâts, d'encourager la réduction de la consommation et par le fait même, de partager les ressources.

mardi 1 mai 2012

Réflexion

1er mai

Ma réflexion du cours d'aujourd'hui est qu'il est possible de mobiliser les citoyens d'une communauté ayant la même vision.

Prenons l'exemple de Hockeyville, un concours organisé par Kraft auquel la ville de Hearst a participé il y a environ 3 ans, je crois. Pour participer au concours, les gens de la communauté devaient se rendre sur le site web de Hockeyville et inscrire un paragraphe, une idée, une photo en ce qui a trait au hockey (opinion, anecdotes, etc.) Mon but n'est pas d'élaborer sur ce concours, mais bien de démontrer que lorsque nous avons tous un but commun, nous sommes prêts à nous investir au maximum. Après tout, nous avons frôlé la victoire...

Ceci dit, il est temps d'entraîner un mouvement, de lancer une mode, une tendance, bref, de promouvoir un mode de vie plus vert. Comme Luc disait lundi au Centre Inovo : « Ça prend un 100ième singe ! » Il est évident que si on se met tous à penser qu'une action individuelle ne fait pas de différence, personne ne va agir. Par contre, si on se met tous ensemble, un groupe peut parfois être plus imposant ou avoir plus d'influence qu'une seule personne...

Chose certaine, il ne faut bas baisser les bras. Retroussons-nous les manches et travaillons ensemble! LET'S GO !!!

Anthropocène : définition

1er mai

www.globaia.org propose les synonymes suivants, équivalent au terme anthropocène :

- dépréciation;
- crise environnementale;
- seuil critique;
- changement de régime;
- changement de paradigme;
- nouvelle ère.

Ces synonymes donnent une connotation plutôt négative de cette nouvelle ère. Il est bien plus alarmant de penser que c'est nous qui avons créé cette période.

IL EST ENCORE TEMPS D'AGIR

Une petite action vaut bien plus qu'une grande ambition...

l'Anthropocène

1er mai

Qu'est-ce que la notion d'anthropocène me dit sur mon avenir?


Aujourd'hui, en 2012, nous sommes dans une période appellée anthropocène. En fait, cette période a été déclanchée du fait que l'humain ait les capacités de détruire la nature. À vrai dire, c'est nous, les humains, qui avons créé cette période en partie à cause du choix de technologies qui nous a apporté à extraire le carburant fossile de la Terre. À l'époque, c'était avec la machine à vapeur qu'on travaillait.

Certains disent que l'anthropocène existe depuis la fin des années 1950, d'autres, depuis les années 1800. Quoi qu'il en soit, la destruction de la nature perturbe les cycles de la Terre, rendant plus difficile de prévoir ce qui nous attend dans un avenir lointain ou rapproché. Les ères de glaces, par exemples, sont récurrentes selon des cycles. À cause de la destruction de la nature, en grande partie par les émissions de gaz à effet de serre, la prévision de la prochaine ère de glace devient plus compliquée. Par ailleurs, plusieurs autres phénomènes se sont produits à cause de cette perturbation, cette pression exercée sur notre Terre, notamment la hausse de la température, la perte de la biodiversité, la fonte des glaciers (qui entraîne la hausse du niveau de la mer), et ainsi de suite.

À tout prendre, c'est dans cette période actuelle de l'anthropocène que l'humain devrait se question par rapport à sa responsabilité vis-à-vis sa Terre, sa planète, qui le nourrit d'ailleurs, et  modifier son comportement, sensibiliser son entourage et entreprendre des actions concrètes...

Comme on a pu l'entredre dans le vidéo : « We shaped our passed, we are shaping our present, we can shape our future.»
(www.vimeo.com/39048998)

lundi 30 avril 2012

Prenons soin de notre terre

30 avril

Comme vous pouvez le constater dans cette image, l'humain doit retourner aux sources et prendre soin de sa terre parce que la terre, c'est elle qui le nourrit.

Une réduction de consommation nous permettrait de partager avec les pays non industrialisés. Après tout, n'est-ce pas l'un des « TROIS P» qu'on apprend dès la première année du primaire : Paix, Pardon et Partage?

Au plaisir,

Marie-Pier

Le progrès...

30 avril

Qu'est-ce que le progrès?

Au premier abord, j'ai tenté de répondre à cette question d'un point de vue personnel.

Voici ce que j'avais en tête :

- Encourager l'achat local
- Être engagée dans ma communauté : participer aux activités, faire du bénévolat
- Faire un jardin
- Commencer à faire du compostage (je l'avoue, ça fait longtemps que j'le dis, mais je n'ai pas encore agi. C'est sur ma to do list).
- Voyager : découvrir le monde
- M'entourer de gens plus instruits qui peuvent m'en apprendre beaucoup
- Être une leader
- Faire une différence
- Etc.

Par la suite, lors des échanges, c'est là que j'ai compris la question. Alors, voici mes impressions sur le progrès.

Le progrès est une motivation. On se fixe un objectif qu'on désir atteindre, toutefois, il est possible que les résultats obtenus soient imprévus. Quel est le problème? Qu'est-ce qui ne fonctionne pas? Les gouvernements? Le système capitaliste? Le manque de réflexion, de connaissances? Le manque d'influence? Le désir d'en vouloir toujours plus? L'avarice? - (1% VS 99% pour ne nommer personne)
...Personne ne sait.

Avec le progrès sont venus de gros problèmes. Par exemple, le vieillissement de la population ne fait qu'agraver la famine. En fait, d'après la loi physique décrite par David Suzuki, la population mondiale risque de doubler dans un certain nombre d'années. Qu'allons-nous faire? Est-il trop tard pour agir? En sommes-nous à la 59e minute? En réalité, le vieillissement de la population ne serait pas un problème si nos ressources étaient inépuisables, mais ce n'est pas le cas.

On ne saurait passer sous silence que l'avancement technologique dans le champs médical, un progrès, contribu grandement au vieillisement de la population. Est-il mieux de laisser mourrir les malades, ou de les sauver et en laisser d'autres mourrir de faim, plutôt? Difficile à y répondre...

La croissance exponentielle est un autre exemple d'un objetif visé duquel les répercussions sont négatives, même très nocives pour notre santé. Malheureusement, les gouvernements préfèrent protéger les corporation au lieu des citoyens. POURQUOI? Ça, j'me l'demande!

Quoi qu'il en soit, nous essaierons, ensemble, de comprendre comment survivre au progrès pendant les trois prochaines semaines, et tout au long de notre vie (je l'espère). J'espère  aussi qu'ensemble, on fera une différence.

Motivation

30 avril

Pourquoi me suis-je inscrite au cours?

Au départ, la nouvelle formule, celle d'un cours en bloc a piqué ma curiosité. l'idée de suivre un cours de trois semaines intensives m'intéresse particulièrement. Puis, j'ai constaté que quatre profs de disciplines différentes, dont deux d'entre eux avec qui je n'ai pas encore eu la chance de suivre un cours, allaient l'enseigner...euh...animer les discussion devrais-je dire! Rapellons-le, la méthode magistrale a été mise de côté pour les trois prochaines semaines! :-)

Pour ma part, les discussions de groupe m'amènent à réfléchir davantage sur le sujet. J'aime partager mon opinion et entendre celle des autres. Bref, je suis enthousiaste à l'idée d'échanger avec un groupe de personnes ayant chacune, un bagage différent.

Par ailleurs, la question « Comment survivre au progrès? » donne un aperçu du cours, mais ce n'est qu'après le cours de ce matin que j'ai compris dans qu'est-ce que je m'embarquais et j'en suis très ravie.