Ma réflexion d'aujourd'hui ne portera pas sur les discussions édifiantes entretenues en salle de classe, mais bien d'un brin de jasette que j'ai eu avec quelques personnes après le cours.
Tout d'abord, j'ai exprimé mon désir de participer à des activités écoresponsables qui sont organisées par l'Université de Hearst. Étant impliquée dans le conseil étudiant, j'aime bien apporter mes idées et je pense fermement qu'un volet écoresponsable a sa place dans l'organisation d'événements tenus dans l'établissement où je poursuis mes études. Dans un premier temps, j'ai lancé l'idée de planter des arbres lorsqu'une activité requiert des déplacements. Ma suggestion a semblé plaire. Ensuite, j'ai proposé de faire un effort pour préparer des mets végétariens, ou du moins, réduire notre consommation de viande.
J'ai obtenu, d'un ton... la réponse suivante :
« Mais quel est le rapport d'un met végétarien dans un événement écoresponsable? »
Puis-je vous dire que je suis restée sans mot pour un instant? J'ai ressenti une chaleur partant de mes pieds, traversant mon corps, qui s'est dissipé dans le bout de mes doigts. Après avoir retrouvé mes esprits, j'ai répondu que par la réduction de notre consommation de viande, on pourrait grandement contribuer à réduire ou à avoir un certain contrôle sur l'immense problème de famine qui affecte 2 milliards d'habitants à l'heure actuelle.
J'ignore comment j'aurais pu rester dans le silence à l'égard de mon amère déception. Si j'avais fait ainsi, c'est comme si j'avais été en harmonie avec cette pensée alors qu'en effet, je suis totalement en désaccord. Sans m'être laissé abaissé par ces propos, je eu la sensation que mon désir de sensibiliser mon entourage venait de s'éteindre...
Sur ce, je vous remercie d'avoir écouté ce que j'avais à dire. La transmission de ce message en fera réagir certainement plus d'un. J'espère que la paix se réinstalle dans mon coeur. Bonne nuit.
Marie-Pier Girard
Marie-Pier,
RépondreSupprimerIl ne faut pas se laisser décourager par des gens qui ne comprennent pas... ou qui ne veulent pas comprendre les enjeux. Je trouve simplement très dommage que dans un comité de quelques personnes, tu n'as pas eu personne pour t'appuyer. Ça me fait réaliser qu'on a encore beaucoup de travail de sensibilisation à faire..
Elsa :)
Il y a aura toujours des gens qui ne comprendront pas... Il faut seulement ne pas se laisser abattre par ceux-ci et toujours continuer à essayer de faire une différence. La pétition que tu as fait circuler à l'aide de Frédérique est déjà un très bon début! Tu fais déjà ta part!
RépondreSupprimerBonjour Marie Pierre (spoutnik),
SupprimerÇa me fait de la peine de voir que tu as été perturbé à ce point par des commentaires de tes collègues, mais je te précise que ton point était très approprié. En voici la preuve :
En consommant des végétaux, on réduit notre empreinte écologique, car ces derniers puisent leur énergie directement du soleil par la photosynthèse. Ils se situent à la première étape de la pyramide alimentaire c'est-à-dire là où on a le moins d’impact sur l’empreinte écologique.
Plus l’organisme est élevé dans la pyramide, plus il a d’impact sur l’empreinte écologique.
Le thon est situé très haut dans la chaine alimentaire. Il se nourrit de centaines de gros poissons qui se nourrissent de milliers de petits poissons qui se nourrissent milliers de ménés qui mangent des millions de phytoplanctons (microorganismes apparentés aux plantes). Imagine la multitude d’organismes qu’un seul thon fait disparaître de la planète pendant sa vie.
Quand tu manges du thon, c’est toi qui deviens responsable de la disparition de tous ces organismes. C’est un coût très élevé sur l’environnement comparativement à la consommation de carottes ou d’autres végétaux. Alors, tu vois, c’est beaucoup mieux pour sauvegarder la planète, un repas végétarien qu’un repas de viandes.
Guy Rheault
Bonjour Guy (spoutnik),
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ton commentaire. La pyramide alimentaire est un concept auquel j'avais oublié de penser. En effet, ça ne fait qu'appuyer l'importance de faire des choix éclairés par rapport à notre consommation de nourriture.
j'espère qu'un grand nombre de gens prenne le temps de lire ce que tu as écrit.
Marie-Pier G.
Allo Marie-Pier !
RépondreSupprimerTon commentaire tombe à point dans ma lecture de vos blogues ... Je viens juste d'entendre dans un reportage à la télé que le fait de prendre ne serait-ce qu'un seul repas végétarien par semaine a un impact positif énorme sur l'environnement. Et Guy vient juste d'expliquer pourquoi dans sa réponse !
Alors, il ne faut surtout pas baisser les bras, car tu as un excellent point !
Je pourrais même fournir de savoureuses (et nourrissantes) recettes aux personnes responsables de la cuisine à l'U de H !
Bonne journée,
Claire