Pages vues le mois dernier

samedi 12 mai 2012

du « JE » au « nous »

12 mai

Rémi Lessard est venu nous rendre visite jeudi. Pendant son discours, il a fait appel à certains concepts que j'avais vus dans le cours Sociologie de la religion que Luc enseignait au printemps dernier.

Qui sommes-nous?

Nous sommes une société moderne, axée sur le « Je ». Beaucoup d'occidentaux apprennent à s'exprimer en très bas âge.  Ainsi, ce n'est plus le bonheur de la société qui importe, mais bien le nôtre. Sur ce point, certains seront à la quête du bonheur toute leur vie sans s'apercevoir que le bonheur commence avec SOI.

Qui suis-je?

Je suis une femme dynamique et passionnée qui aime bien partager son opinion. Je suis extravertie, authentique, et je sais garder un secret. J'ai la foi depuis que je suis toute petite. Bien sûr, j'ai remis en question les métaphores qu'on nous a apprises dans les cours de catéchèse au primaire, mais j'ai pris la décision de croire qu'une force supérieure m'accompagnait au quotidien. C'est peut-être pour cette raison que la solitude ne m'angoisse pas.

Par ailleurs, les épreuves douloureuses que j'ai eues à surmonter m'ont permis d'acquérir une grande qualité : l'empathie. Je suis une personne qui a la capacité de voir la souffrance dans les yeux de quelqu'un. D'ailleurs, Jean-Pierre a mentionné quelque chose de très important : « Chaque personne que vous rencontrez a son propre bagage et vient d'un système (la famille, par exemple).» Ce qui m'amène à dire qu'avant de juger une personne, demandez-vous donc ce qu'elle a dû traverser. Il faut parfois laisser de côté le « Je » et penser au bonheur collectif. Rappelons-nous qu'il peut y avoir une honte à être heureux tout seul!

Outre, je suis une personne qui aime faire plaisir. Je crois sincèrement qu'un sourire est contagieux et c'est pour cette raison que je ne cesse de sourire. Hélène Tremblay nous a posée, pendant sa visite, la question suivante : « Et si la paix était dans votre sourir?e »

Ou m'en vais-je ?

Je suis une personne qui ne cesse de poser de petits gestes pour faire une différence, même au détriment des plus grands pessimistes. Je souhaite fonder une famille avec l'homme que j'aime, qui partage ma vision écologique d'ailleurs. Ainsi, je veux mener par l'exemple. Je vais aussi tenter d'appliquer une chose que Rémi à dite : « d'avoir un équilibre entre l'éducation et la spiritualité. »

Enfin, je crois qu'il est important de mettre de l'effort là où ça peut changer. D'ailleurs, c'est pour cette raison que j'ai cette prière de tatouée dans le dos :

2 commentaires:

  1. Eh Marie-Pier, tu me fais sourire... Merci

    RépondreSupprimer
  2. ..la sagesse d'en connaître la différence; c'est ce qu'il nous faut quand on se sent impuissants à changer le monde. La sagesse de croire que nous avons le pouvoir et le courage de le faire.
    Danielle

    RépondreSupprimer