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mercredi 2 mai 2012

Optimisme VS Pessimisme : Y a-t-il un rendez-vous possible?

2 mai

Tout d'abord, selon Antidote :

Optimisme : Sentiment de confiance dans le dénouement favorable d'une situation. PHILOSOPHIE : Doctrine selon laquelle le monde est considéré comme étant le meilleur possible. Tendance à ne voir que les belles choses de la vie, à avoir confiance en l'avenir.

Pessimisme : Disposition d'esprit, tendance à prendre les choses du mauvais côté, à estimer que tout va mal, que tout finira mal. PHILOSOPIE : Doctrine qui soutient que le mal l'emporte sur le bien dans un monde issu d'une volonté étrangère au bien et au mal.

Réflexion
Ma réflexion de la matinée s'articule autour de l'optimisme de certains, dont moi-même, à l'égard de l'ampleur des problèmes et des crises présentes au jour actuel. Toutefois, même en étant une optimiste née, je me pose des questions :

1. Pourquoi suis-je née au Canada?
2. Est-ce un coup de chance?
3. Et si je pouvais prendre la place d'une personne du tiers-monde, aurais-je le courage de le faire?

Mais à bien y penser, la notion d'optimisme me tourmente. Suis-je une meilleure personne du fait que je demeure optimiste? Non, je ne crois pas. Il existe un écart entre la pensée positive et l'action. L'optimisme n'est pas synonyme de courage. Alors comment expliquer que, devant tous ces défis, je reste positive même en sachant que le progrès  est voué à l'échec? Je n'ai pas de réponse. Est-ce par peur de me rendre à l'évidence? Est-ce que je déni l'évidence?
Une chose est sûr; je suis née avec une joie de vivre que personne ne peut m'enlever. Cette joie qui m'anime depuis ma tendre enfance est le fruit d'un concours de circonstances. À mon avis, les enfants qui naissent dans un pays du tiers-monde ont une chance beaucoup plus mince de naître avec une joie de vivre comme la mienne. En fait, leur journées consiste de vivre une heure, si non une minute à la fois, et de demeurer en « mode de survie ». Malheureusement, il ne reste plus de place pour l'épanouissement.

En revanche...

Comment expliquer alors les actions d'une personne pessimiste, les actions d'une personne qui estime que tout finira mal? Pourquoi
est-ce qu'un individu croyant fermement qu'on en est à la 59ième minute et que les dégâts que nous avons causés sont quasi-irréparables pose des gestes comme le recyclage, le déplacement à vélo pour se rendre au boulot ou encore l'achat d'aliments bio?
Est-ce pour suivre une tendance? Si oui, ça signifie qu'il est possible de mobiliser une communauté lorsque qu'une vision commune est à la source. Il suffit que les gens se sentent concernés et qu'ils puissent faire un lien entre les défis et leur vie personnelle.

Compte tenu de ce qui précède, je me question sur la possibilité d'un rendez-vous entre l'optimisme et le pessimisme. En fait, est-il possible que tout le monde « mette du sien » (pour parler en bon français), de sorte que les pessimistes s'efforcent à penser de façon plus positive et arrêtent de trouver le « bobo », et les optimistes, à se rendre à l'évidence et prendre plus d'actions concrètes plutôt que de simplement éprouver de la compassion...
La compassion est une belle qualité, mais ça ne mène à aucune action.

3 commentaires:

  1. Salut Marie-Pier,

    J'aime bien ta réflexion sur l'optimisme et le pessimisme. D'après moi il existe deux niveaux d'optimiste et de pessimiste. Au premier niveau, on retrouve les opitmistes qui dénient l'évidence des problèmes qui nous entoure et les pessimistes qui les perçoivent. Par la suite au deuxième niveau, sous le premier niveau de pessimistes, on a les vrais pessimistes qui croient qu'on ne peut rien faire que ça sert à rien de poser aucun geste, et on a les optimistes qui voient une lueur d'espoir. D'après moi, tu fais partie des optimistes du deuxième niveau car tu es consciente des problèmes et tu as l'espoir que l'on va s'en sortir.

    En ce qui a trait aux pessimistes qui recyclent et qui prenne leur vélo... selon moi c'est gens le font parce qu'ils se sentent coupable pour toute l'humanité et essayent de payer leur petite dette en faisant le plus d'efforts qu'ils peuvent. Ils se battent jusqu'à la fin.. ils ont alors un peu optimistes dans le sens où ils ne se découragent pas.

    Elsa :)

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    1. Oui, en effet, c'est sensé de penser qu'il y a deux niveaux d'optimistes et deux niveaux de pessimistes.

      Si on pense ainsi, il faudrait peut-être que ceux du niveaux 1 rejoignent ceux de nvieau 2 de façon à être capable de se rejoindre et d'avoir plus ou moins la même vision.

      Merci pour ton commentaire Elle Ça ! :)

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  2. Je suis tout à fait d'accord avec le commentaire d'Elsa! Bravo d'avoir pensé à parler de l'optimisme et du pessimisme Marie-Pier! Je crois que c'est un sujet qui a définitivement sa place au sein du cours du progrès.

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