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dimanche 6 mai 2012

Réflexion chapitre 1 - Où allons-nous?

« Nous avons maintenant atteint un tel point que les savoir-faire et les moeurs appris dans l'enfance sont dépassés dès que nous franchissons le cap des trente ans, et peu de gens âgés de plus de cinquante ans sont capables de suivre le rythme de la culture - que ce soit l'idiome, les attitudes, les goûts ou la technologie - même s'ils s'y efforcent ». (p.27)

Après avoir fait la lecture du premier chapitre de livre de Ronald Wright et du Prezi, ma préoccupation est avant toute chose, le rythme de vie accéléré, créé par les six ou sept dernières générations. Plus gros, plus vite, plus cher; telle est devenue notre devise occidentale. Pas étonnant qu'un nombre restreint de gens âgés de plus de 50 ans puissent suivre la cadence devenue rien de moins qu'absurde selon moi. Mais à bien y penser, la population est vieillissante? Alors est-il juste de penser que l'on perd des joueurs pour nous accompagner dans notre quête de la survie face au progrès...euh...aux pièges du progrès devrais-je dire?

Dommage que nous ne prenons pas le temps de nous arrêter pour jouer comme le fait si bien le pêcheur mexicain. Nous, les humains modernes, nous situons dans la période de l'anthropocène, où c'est nous qui avons trafiqué notre destinée. Par conséquent, nous faisons partie du problème et de la solution. Nous sommes notre propre créateur, alors, il est temps de réparer les gâchis! Nul ne sert de s'apitoyer sur les erreurs du passé, mais s'il-vous plaît, ayons une vision avant-gardiste et pensons aux générations futures qui devront s'attaquer eux aussi, à un grand nombre de défis de grande taille à leur tour! 


« Nous pensons à peine au progrès moral,
une préoccupation jadis primordiale, sauf pour présumer qu'il va de paire
avec le progrès matériel. » (p.16)

« (...) pierres acérées, peaux de bête, bouts d'os et de bois utiles, feu indompté, feu maîtrisé, graines à manger, graines à planter, maisons, villages, poterie, villes, métaux, roues, explosifs. » (p.26) Wow, on peut être fiers...

Non, mais sérieusement, à l'époque, le progrès était une motivation pour la survie? Ou pour l'extinction?


« À l'exemple de ces Néanderthaliens arthiritiques soignés par leur famille, nous ne pouvons pas vivre dans nos cultures. » (p.16)

Mais qu'est-ce que la culture? C'est le savoir, les connaissances, c'est de savoir d'où on vient et qui sont nos voisins?

Est-il possible que la culture nous empêche de progresser?  Je fais allusion au progrès moral bien sûr...

Lors de la visite de Mme Tremblay, la notion de la culture a été soulevée. Il faudrait laisser un peu de place à la nature, toutefois.

Je m'explique : 

- Est-ce que des coutumes occidentales qui n'empêchent pas la reproduction de l'humain contribuent à la surpopulation, donc à une famine grandissante?

- Est-ce que  le fait d'accepter d'avoir des horaires de travail si chargés, ici en occident, nous empêche de nous occuper d'un jardin ou d'une ferme, et qui par le fait même, ne fait que contribuer à la hausse des prix des supermarchés? Rappelons-nous que plus la demande des produits se trouvant dans les épiceries est élevée, moins on se rapproche de l'adoption de lois gouvernementales acceptant les produits locaux ou régionaux en épicerie.

- Est-ce que notre système d'éducation nous pousse à poursuivre des études postsecondaires dans le but d'avoir un emploi prestigieux, un bon salaire, pour ensuite se procurer à crédit des biens matériels qui ne son pas nécessaires à notre bonheur, notre p'tit bonheur?

Bref, voici mes réflexions quant au premier chapitre du livre de Wright. Je n'ai pu m'empêcher de faire allusion aux concepts et aux idées vue en classe lors de la première semaine de cours...

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