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mardi 22 mai 2012

Réflexion chapitre 4 - susceptibles de vivre l'effondrement...

« Un véritable effondrement résulte de l'extinction ou de la quasi-extinction d'une société, pendant laquelle les personnes meurent ou se dispersent en très grand nombre. » (p. 124)

Effectivement, L'île de Pâques et Sumer ont subt l'extinction. Or, les Mayas et les Romains ont plutôt vécu l'effondrement qui d'ailleurs, ressemble davantage à ce que notre société actuelle est susceptible de vivre dans un avenir lointain ou rapproché. De ce point de vue, j'ai principalement retenu du quatrième chapitre du livre de Wright que « le financement et la volonté politique n'ont pas été à la hauteur de la tâche », à Athènes, par exemple. On ne saurait passer sous silence que c'est une difficulté à laquelle nous devons faire face de nos jours.

Comment se fait-il qu'à l'époque, comme aujourd'hui, ceux qui se retrouvent dans une position éminente et qui ont la possibilité d'aider la société à l'aide de changements radicaux ou de l'instauration de lois n'y font rien, ou presque? Peut-être que le sentiment d'impuissance naît de cette réalité...

Peut-être que certains pensent que si les personnes détennant le pouvoir n'y font rien, les personnes comme vous et mois n'ont pas la capacité de changer grand-chose

« Cicron prétend que Brutus a prêté de l'argent à une ville cypriote à un taux d'intérêt de 80 pour cent - de toute évidence une pratique répandue qui présageait déjà la dette du tiers-monde. »

Ce passage du livre m'a pris par surprise. En effet, je m'étais déjà demandé à quand remonte la pratique de l'endettement des pays avant tout, depuis mon cours d'économie, mais je n'y avais jamais trouvé de réponse. Quoi qu'il en soit, je suis étonnée de constater que ça remonte d'aussi loin et que ça continue d'avoir lieu encore aujourd'hui.

(...) « Les anciens Égyptiens étaient généralement assez sages pour ne pas construire sur les terres agricoles ».

On peut naître là où le sol est très fertile, par pure chance, mais une chose est certaine, nous, le peuple, avons la responsabilité de préserver nos terres. De faire ainsi demande une réflexion à long terme, un défi à relever puisque le cerveau de l'humain est conçu pour réagir à court terme en situation de crise ou lors d'un danger réel.

Tout compte fait, les Mayas comprenaient l'importance du sol et l'ont mieux conservé que ne le font les colons d'aujourd'hui, selon Wright.

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